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Retour à la case départ

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Au-delà des turbulences estivales sur les actifs risqués, le principal développement de ces dernières semaines a été la résurgence des démocrates dans la course présidentielle américaine. Dans ce rapport, nous explorons les implications de ce revirement et constatons que les petites capitalisations, le dollar et les secteurs actions tels que l'automobile, les banques et la technologie ont été négativement impactés par le recul de Trump. Les secteurs de l'énergie, de l'industrie et de la santé semblent moins influencés par les sondages électoraux. Cependant, il est difficile d'isoler l'effet de l'élection américaine sur les marchés, car les mouvements récents ont été concomitants à la hausse du taux de chômage et à la montée de l’aversion pour le risque. Le recul des prix des matières premières rend également plus difficile l'établissement d'un lien entre les performances du secteur de l'énergie et les sondages électoraux.

Pendant ce temps, toujours aux États-Unis, le refroidissement du marché du travail est de bon augure pour le début du cycle d'assouplissement monétaire dès le mois prochain et le mouvement de pentification de la courbe qui y est associé. Comme l'a déclaré Powell à Jackson Hole à la fin de la semaine dernière, « le temps est venu pour la politique de s'ajuster ». Mais il n'y a pas d’arbitrage sans risque, car les contrats à terme sur les Fed funds tablent sur des baisses de taux cumulées de 100 points de base d'ici la fin de l'année, ce qui nécessiterait une détérioration plus marquée de l'activité économique.

Le risque de récession aux États-Unis a augmenté, mais il reste relativement faible selon nous. Les offres d'emploi sont nombreuses, les licenciements restent maîtrisés et la consommation des ménages résiste bien. Les mesures de relance monétaire devraient permettre de trouver un nouvel équilibre et d'éviter une récession. Les enquêtes auprès des entreprises (PMI) continuent d'indiquer une faiblesse dans l'industrie manufacturière, mais l'activité dans les services reste forte. La saison des résultats du deuxième trimestre a été bien orientée et aucun signe de récession n'est ressorti de la communication financière des entreprises.

Nous sommes néanmoins revenus à la case départ. Les actions américaines sont richement valorisées, l'économie chinoise reste dans le marasme et les capacités excédentaires dans l'industrie posent des défis majeurs à l’industrie européenne. Le seul effet positif de la faiblesse persistante de la Chine a été le recul des matières premières, qui contribue à la désinflation.

Nous exposons ci-dessous nos principales convictions pour cette rentrée. Compte tenu du fait que le mois de septembre sera une étape cruciale sur le front des élections américaines, il est difficile à ce stade d'élaborer des perspectives à moyen terme. Kamala Harris sera confrontée à des tests majeurs dans les semaines à venir : son premier entretien avec les médias d'ici la fin du mois et son premier débat avec Donald Trump (prévu le 10 septembre). Il s'agira d'une étape cruciale pour consolider son élan, car il semblerait que ces exercices ne sont pas son point fort, et cela pourrait relancer la candidature de Trump.

Conviction n° 1 : Attendez-vous à des rotations sectorielles à l'approche des étapes critiques de l'élection américaine.

  • Les petites capitalisations, le dollar, la technologie, l'automobile et les banques votent Trump.
  • Kamala Harris sera confrontée à ses premiers tests majeurs au cours de la première quinzaine de septembre.

Conviction n°2 : Privilégier les secteurs défensifs au sein des actions européennes (Pharma, Services aux collectivités)

  • En Europe, les consommateurs restent prudents et la concurrence chinoise dans l'industrie pèse sur les perspectives de bénéfices dans de nombreux secteurs.

Conviction n°3 : Prudence sur la Chine, les matières premières et le luxe européen

  • La visibilité reste très limitée en Chine en raison de l'ajustement constant du marché immobilier, qui mine la confiance des consommateurs. Aucune trêve n'est en vue pour les guerres commerciales, qui devraient s'intensifier au cours des prochains trimestres.

Conviction n° 4 : Augmenter la duration des portefeuilles obligataires

  • Le ralentissement économique devrait continuer à rapprocher l'inflation des objectifs des banques centrales. Augmentez progressivement la duration des obligations dans les portefeuilles et évitez le crédit High Yield.

Conviction n°5 : Obligations hybrides et financières dans le crédit européen

  • Les obligations hybrides offrent des rendements attrayants avec un risque modéré compte tenu de la qualité des émetteurs (investment grade). Les obligations AT1 et les obligations bancaires Tier 2 présentent également un attrait certain en termes de risque/rendement.

Conviction n°6 : La dette souveraine des marchés émergents pour jouer la dépréciation du dollar américain

  • La Réserve fédérale devrait commencer à baisser ses taux à partir de septembre, ce qui devrait contribuer à la dépréciation du dollar. La dette des marchés émergents (en dollars) est un actif qui devrait en bénéficier.

Semaine à venir : Sentiment des consommateurs américains (août), indice des prix PCE aux Etats-Unis (juillet), IPC de la zone euro (août).

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